Presentazione Rapporto Annuale Nessuno Tocchi Caino - Interviste a Maitre Abdoulaye Wade
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RAPPORT 2005 DE L'ORGANISATION INTERNATIONALE ABOLITIONNISTE DE LA PEINE DE MORT
" NE TOUCHEZ PAS A CAIN "
"Nessuno tocchi Caino"
HANDS OFF CAIN
Préface de Son Excellence Maìtre Abdoulaye WADE, Président de la République du Sénégal Pourquoi j'ai aboli la Peine de Mort ?
C'est à cette question que je voudrais apporter une réponse en guise de préface à l'ouvrage tenant lieu de rapport de l'année 2005 de l'Organisation humanitaire " Ne touchez pas à CAIN ".
Tout d'abord laissez-moi remercier du fond du coeur les dirigeants de la prestigieuse Institution que dirige Madame Emma Bonino, députée européenne et militante inlassable des Droits Humains. En effet, le double choix porté sur ma personne pour, d'une part, recevoir le Prix abolitionniste de l'année 2005 , et d'autre part, pour délivrer un message en guise de préface au présent ouvrage constitue un geste d'estime intellectuelle qui me va droit au coeur.
La personne humaine est sacrée. Elle est inviolable. Cette conviction profonde, qui remonte aux premières années de ma prestation de serment comme Avocat au barreau de Besançon et tout au long de ma carrière de Juriste, d'Avocat et d'Universitaire, nourrit le dessein de gommer à tout jamais ce chàtiment inique de l'arsenal juridique de mon pays.
C'est pourquoi, je n'ai pas hésité, le 15 juillet 2004, à faire une déclaration solennelle au peuple sénégalais et ce devant le Conseil des Ministres de mon Gouvernement pour demander l'abolition pure et simple de la peine capitale. Le Sénégal a une longue tradition de rejet de la peine de mort malgré les dispositions de l'article 7 du Code pénal de notre pays. C'est ainsi que, depuis son accession à la souveraineté internationale, en 1960, la justice de mon pays n'a appliqué la peine capitale qu'à deux reprises: une première fois, en 1967, et une deuxième et dernière fois, en 1968.
Mon pédécesseur, le Président Abdou Diouf , quant à lui, avait formulé le voeu de ne jamais faire appliquer la peine de mort.
Dés lors, on comprend aisément pourquoi, mon accession à la magistrature supreme, je ne pouvais faire moins que les deux premiers Présidents du Sénégal indépendant.
En tant qu'universitaire, avocat et militant des Droits de l'Homme, il fallait aller plus loin pour m'assurer que plus jamais, la peine capitale ne serait appliqée dans mon pays.
Dans nos valeurs socioculturelles et traditionnelles, la vie est considérée comme un don de Dieu qui, seul, est habilité à la reprendre. Et la sanction traditionnelle supeme pour les crimes graves n'était que le bannissement, lequel consistait, pour la société à renier et écarter à tout jamais le fautif de la communauté.
Cette conception est d'ailleurs répandue en Afrique noire. Les autres pays africains doivent s'inspirer de cette échelle de valeurs intangibles et supprimer la peine de mort de leurs législations respectives.
De nos jours, la Communauté internationale a bien compris cette dérive d'un autre àge qui fonde amplement la légitimité d'une telle battaille.
Je pense avec le poète Victor HUGO, prince des abolitionnistes " que pas de bourreau où le geòlier suffit " et que la société ne doit pas " punir pour se vanger, elle doit corriger pour améliorer ". La peine capitale frappe souvent les personnes sans défense, sans ressources et sans recours. Elle est parfois prononcée à l'issue de procédures qui ne présentent pas des garanties d'un procès équitable avec de possibles erreurs judiciaires aux conséquences irréparables pour la famille et pour la société. Ma longue expérience de praticien du droit m'autorise à penser qu'aucune juridiction n'est à l'abri de l'erreur judiciaire, alors que la mort éteint toutes les voies de recours. La justice doit rester humaine et équilibrée pour etre en adéquation Avec la miséricorde de Dieu qui offre à l'homme la possibilité de se repentir.
Il faut donner pleine effectivité à ces principes qui consacrent le droit le plus fondamental de l'homme sans le lequel, la jouissance des autres droits et libertés fondamentaux serait illusoire.
Les hommes et les femmes et surtout les enfants mineurs à qui la mort est destinée comme chàtiment parce qu'ils ont commis des crimes, ne sont ni des monstres, ni des etres sui-généris surgis de nulle part. Ils constituent des produits logiques et naturels de nos sociètés telles qu'elles fonctionnent au double plan endogène et exogène.
C'est sur nos sociétés qu'il faut agir pour qu'elles ne soient plus de nature à générer des déviants et des marginaux.
Il s'agit, de ce point de vue, à l'échelle nationale comme à l'échelle internationale, de combattre la misère, l'obscurantisme et l'ignorance, mais aussi d'assurer l'intégration pleine et entière de toutes les minorités, quelles soient ethniques, culturelles, politiques ou religieuses. Toute autre solution, notamment celle tendant à supprimer systématiquement des vies, consiterait à s'attaquer aux seules manifestations du mal, en laissant de coté ses racines profondes.
La poltique est un espace de liberté ou agissent des hommes libres qui ont foi en l'homme et à la dignité humaine. C'est ce que consacre la Constitution du 22 janvier 2001 marquant l'avènement de l'alternance politique au Sénégal et que le peuple sénégalais a adopté massivement par voie référendaire.
Voila pourquoi, j'ai fais un pari optimiste sur l'Etre humain dans tout ce
qu'il a de plus beau et de plus grand en laissant le reste à l'immense
miséricorde du Supreme Créateur de l'univers.
Abdoulaye WADE
Président de la République du Sénégal
Per non dimenticare
Il lungo cammino di Maitre Wade Vi riproponiamo uno stralcio dall’archivio, della intervista tenutasi il 23/06/93 con il Leader del Partito democratico Senegalese (PDS), (attuale presidente del Senegal Maitre Abdoulaye Wade), all’indomani delle elezioni in Senegal, il suo punto di vista sulla situazione politica in Senegal, sulla pena di morte, sul rispetto dei diritti- umani e dell’istituzione di un tribunale penale internazionale per giudicare i crimini di guerra. Dall’apartheid alla Somalia, al Kossovo , abbiamo fatto il punto della situazione più “incandescente” del Continente.
Radio Radicale, oggi torniamo a parlare del Senegal soprattutto come protagonista nel ruolo di laboratorio democratico in Africa . L’ambizione del Senegal di perseguire un modello democratico ha subito un grave colpo. Ora che cosa nasconde l’assassinio di Maitre Babacar Séye Vice presidente del consiglio costituzionale , è questa la domanda che si pone la stampa internazionale. Invece, significative sono a questo riguardo le riflessioni costernate e sentite di alcune capitali africane, se in Senegal si arriva a questo, che cosa succederà nei nostri paesi?
E’ VERAMENTE UN BRUTTO ESEMPIO.
Le cose sono già molto complicate, non abbiamo veramente bisogno di questo e di quanto pare ancora, sarebbe grottesco pensare che Maitre Abdoulaye Wade leader del partito democratico senegalese, sia implicato in un tale atto terroristico politico.
LA soluzione di questa nuova crisi politica, dipenderà dunque della riconoscenza ufficiale dell’innocenza del leader del partito democratico senegalese. Non vorremmo che questo omicidio getti una nuova luce inquietante sulle Perversioni di una democrazia che si è sempre voluto emblematica, nonostante queste vicende, tutto il mondo prevedeva l’ingresso dei grandi della opposizione, in questo nuovo governo. Ma Abdou Diouf presidente del Senegal, che non ama che gli si faccia pressione, ha socchiuso la porta.
Ascoltiamo che cosa ci dice in questa intervista Maitre A.Wade leader del maggior partito dell’opposizione, il partito democratico senegalese (PDS), sulle elezioni presidenziali del 21 febbraio scorso, delle legislative il 9 maggio e dell’assassinio del vice presidente del consiglio costituzionale Maitre Babacar Sèye avvenuto il 15 maggio.
Buon ascolto!.
Ba: Maitre Wade abbiamo appreso in Italia dell’arresto del leader del partito democratico senegalese, Maitre Wade subito dopo le elezioni del 1988, ed è stato interpellato nell’indomani della proclamazione dei risultati legislativi, un’ora dopo l’attentato contro il vice presidente del consiglio costituzionale Maitre Babacar Sèye.
Ecco come si può descrivere lo svolgimento di queste elezioni, e quale è il motivo di questo arresto?**
Wade: si, la vostra questione comporta più cose. C’è prima di tutto lo svolgimento delle elezioni e poi , l’assassinio di Maitre B.Sèye, vice presidente del consiglio costituzionale, a seguito il nostro arresto. Riguardo invece le elezioni presidenziali e legislative, sapete che noi non siamo d’accordo con i risultati. Per le elezioni presidenziali abbiamo afferrato il consiglio costituzionale che ci ha dato torto, malgrado il fatto che il partito socialista aveva utilizzato, come “noi chiamiamo”, delle ordinanze per votare e guadagnare così quasi 500.000 voci che erano delle voci non regolari. Allora riguarda le elezioni legislative, la situazione si è aggravata perché ci sono stati dei sconfitti del partito socialista, delle personalità che sono venute dunque nel nostro partito, ma che avevano beneficato di queste famose ordinanze con le quali, il partito socialista truccava. E questa gente che è venuta da noi ha preso molte persone, appartenenti a tutti i partiti politici.
E queste persone erano generalmente condannate a delle pene leggere, ma delle pene comunque. E’ quello che dimostra che lo scrutinio non è stato affatto regolare, noi stimiamo, che noi siamo maggioritari in Senegal, ma il sistema politico è tale quale che il partito socialista non vuole accettare l’alternanza democratica. Allora utilizza tutti i mezzi, utilizza il denaro e di sicuro utilizza anche l’amministrazione i governatori i prefetti e tutto ciò.
Ba: Madame Wade Viviane aveva detto che suo marito era stato arrestato per il semplice motivo che non si è presentato all’interrogatorio presso il quartiere generale della polizia di Dakar.
Wade: ma si!, E’ tutta un’altra cosa, vuol dire che abbiamo deciso che se le elezioni , le elezioni legislative erano truccate, noi metteremo in piedi un governo parallelo e una assemblea parallela perché dai nostri propri conti, dovremmo avere 63 deputati, vale dire la maggioranza sui 120 deputati. Allora è durante la settimana seguente, che dovremmo riunire le bureau politico per avviare queste istituzioni parallele, e dal sabato ho ricevuto una convocazione e allora ho pensato, l’ho ricevuta verso le 4 del pomeriggio, ho pensato che la convocazione fosse a proposito delle istituzioni parallele che volevano avviare per impedirmi di farlo.
Perché non è la prima volta, e mi sono detto che non vado a rispondere perché come lo potete immaginare, sono un avvocato di professione, essendo un avvocato sappiamo nei nostri paesi quando ti convocano in gendarmeria il sabato, anche noi avvocati consigliamo di andare il lunedì perché spesso ti tengono lì per nulla. Allora mi sono detto ci andrò solo lunedì. Dunque sono rimasto a casa, e alle 7 del pomeriggio la radio ha annunciato Maitre B. Séye è stato ucciso!, L’indomani , la domenica i gendarmi sono venuti a cercarmi dicendomi perché non avevo risposto al loro invito. Allora ho spiegato che avevo pensato veramente che era per la storia dell’assemblea parallela e che volevo attendere il lunedì prima di andare, quanto avrei consigliato come avvocato. Allora ecco come l’affare è partito siamo stati arrestati, i miei collaboratori Ousmane NGom ex ministro e Jean Paul Diase ex-ministro , e siamo stati carcerati per 48 ore e dopo ci hanno rilasciato .
Altri militanti sono stati trattenuti e il deputato Modou Sy è stato atrocemente torturato , alla tortura elettrica , ed è stato, il fatto denunciato da molti movimenti di difesa dei diritti dell’uomo.
Bene!, credo che non è necessario insistere sulle peripezie, vi dirò semplicemente che di seguito uno di quei presunti membri del comando, che ha dichiarato di aver ucciso Maitre B. Séye, monsieur Clédor Séne mi aveva messo in causa davanti i gendarmi; infine mi ha scritto una lettera e ha scritto alla stampa, per dire ebbene, che tutto ciò che aveva detto era inventato, e che in realtà i mandatari del crimine facevano parte del partito socialista e ha dato anche dei nomi: da quel momento lì dunque quello che mi aveva accusato ha confessato davanti il giudice e distruggeva ogni tipo di sospetto per quanto mi riguardava.
Allora, al momento stesso che vi parlo il governo è riuscito, la polizia è riuscita a mettere le mani sul secondo membro del comando e quell’ uomo che è comparso davanti al giudice , non so quello che ha detto ma in ogni caso quando è stato preso, ha dichiarato ai gendarmi che in realtà è un affare che è stato comandato dal partito socialista ed ha dato tutti i dettagli , può darsi che ha confermato davanti al giudice, ma non posso essere sicuro.
Ba: questo è sicuro! Maitre Wade pare che la democrazia senegalese sia appannata , come può commentare !
Wade: aspettate aspettate, volevo dire che questa mattina sono attualmente in prigione Monsieur Clédor Séne e Assane Diop che sono dei membri del comando e che affermano che non hanno affatto ucciso il vice presidente, ma che li hanno utilizzati in una sorta di messa in scena, per sparare su un cadavere e attualmente, i nostri unici militanti che sono in carcere, il deputato Modou Sy e il mio consigliere personale che si chiama Samuel Ka , ed ho letto stamattina sulla stampa che in pratica devono essere liberati.
Ba: d’accordo Maitre Wade! Ma, pare che la democrazia senegalese sia appannata, come ci può commentare questa democrazia attuale? Che cosa manca a questa democrazia la vostra impressione!
Wade: ecco! vuol dire, sapete i senegalesi avrebbero potuto in verità avere un sistema di democrazia da molto tempo dato che noi prima di tutti i popoli d’Africa abbiamo praticato il multipartitismo: già le elezioni durante il percorso del XIX° secolo e all’inizio del XX° ; allora, è la maggior parte dei paesi in Africa hanno iniziato a votare a partire del 1945 . Bene! Sfortunatamente all’inizio dell’indipendenza il Senegal era nelle mani di un partito unico che si chiamava ( L’UPS) eccetera, e che oggi non può concepire l’alternanza. E’ un partito che si confonde con lo stato, i suoi finanziamenti sono dello stato, l’amministrazione, la polizia, la gendarmeria, tutte le istituzioni sono a sua disposizione e oggi è assolutamente impossibile votare, guadagnare contro questo partito. Ecco perché noi attualmente reclamiamo delle elezioni sul piano internazionale, siamo riusciti ad instaurare democrazia parlamentare in Africa e il Senegal è stato la prima democrazia parlamentare in tutta l’Africa francofona.
E può darsi nell’Africa anglofona la seconda o la terza democrazia parlamentare. Vuol dire una opposizione in parlamento che utilizza le voci delle democrazie per esprimersi. Sfortunatamente oggi il partito socialista non vuole assolutamente l’alternanza d’ altronde c’è “le monde- diplomatique” che recentemente ha pubblicato un grande articolo, è il Senegal democratico senza alternanza , vogliono bene lasciare l’opposizione esprimersi attraverso il mezzo della stampa, in tutti i mezzi partecipare alle elezioni, avere anche una percentuale di deputati ma per loro non è il caso che l’opposizione possa prendere il potere.
Arrivare al potere per via delle urne , una democrazia che oggi è bloccata Non è una democrazia è una sotto democrazia un “meso - democrazia”
Ba: Maitre Wade la stampa internazionale presenta spesso il Senegal come detentore del miglior codice elettorale del mondo ed è il modello dell’Africa Che funziona. Condividete questa opinione o è solo un modo di dire?
Wade: Assolutamente! , sapete io sono stato alla base del primo codice elettorale che era stato adottato in Senegal nel 1976. Quando ho creato il mio partito nel 1974 non c’era un codice elettorale , le elezioni erano rette da vecchie leggi coloniali nelle quali certe risalivano alle elezioni del consiglio legislativo di Napoleone III, nel 1850 e Senghor, dunque mi ha seguito due anni dopo nel 76, abbiamo avuto il codice elettorale nel quale ha dato alla opposizione che rappresentavo, dunque un certo numero di garanzie.
Per esempio l’opposizione aveva diritto, nel “bureau” (urne) dei voti, ma quando Monsieur Diouf ha rimpiazzato Senghor nell’80, ha soppresso tutte le garanzie che avevamo. L’opposizione non figurava più tra i membri del bureau di voto, si faceva tutto senza la nostra presenza. Anche gli spogli; anche i censimenti sono stati fatti fuori della nostra presenza .
Apprendevamo dalla radio e dalla televisione i risultati; allora ci siamo battuti e nel 88, malgrado il codice elettorale che era antidemocratico, il popolo ha votato per me. Quando hanno truccato le elezioni il popolo è sceso in strada, perché all’ indomani delle elezioni mi hanno messo in prigione e quando mi hanno arrestato c’è stata una rivolta popolare.
Il governo è stato costretto a dichiarare lo stato di emergenza, sono rimasti in prigione per tre mesi ed è stato costretto a negoziare perché la rivoluzione aveva completamente paralizzato il Senegal. Abbiamo provato di negoziare, ma non ha funzionato l’abbiamo ripreso più tardi , ma quello che vi voglio dire che il “Nazional democratic Institut”, vuol dire ( l’Istituto Democratico Americano ) è venuto in Senegal ad offrirci il suo appoggio ed ad aiutarci per elaborare un codice elettorale. Allora, l’attuale codice elettorale è stato rivisto dai partiti politici e non dal governo. Il governo non ci ha partecipato, lo abbiamo rivisto dalla A alla Z . Dunque considero che è il migliore codice del mondo e sfortunatamente presentava comunque una incrinatura che non abbiamo visto, perché sapete che il codice penale e il codice criminale e il codice civile sono ben fatti ma si trova sempre gente che li violano, per violare le disposizioni allora a tale punto questo codice è ben fatto, ma sfortunatamente c’era una disposizione che dice che le persone che non hanno potuto iscriversi sulle liste elettorali, in certi casi per esempio, il senegalese che è stato all’estero o un funzionario che per via del suo istituto non poteva votare e si è dimesso alla funzione, o un vecchio militare può andare davanti al giudice, per ottenere una ordinanza dove ha l’autorizzazione per votare. Ebbene! i socialisti hanno approfittato di questa falda, per chiedere delle ordinanze ai giudici e meglio ancora imprimere loro stessi delle ordinanze.
E utilizzare centinaia e migliaia di ordinanze con le quali hanno votato; tutto ciò ha truccato le elezioni, quello che possiamo fare è di correggere questa disposizione, però questo non significa che il codice elettorale non è buono, a mio avviso il codice è eccellente, vi segnalo anche che entro le elezioni presidenziali e le elezioni legislative il partito socialista ha modificato da solo il codice elettorale, che è un codice consensuale decretato tra i partiti politici e quello senza chiedere il parere ai partiti politici.
Ba: da oggi in poi, come definireste una vera democrazia secondo lei?
Wade: ascolta!, io penso che oggi dobbiamo mettere in piedi un governo di unione nazionale di transizione; con una base popolare molto larga e questo governo deve organizzare delle elezioni libere democratiche sotto controllo internazionale
Ba: che cosa è quello che la stampa internazionale chiama “transizione della democrazia occidentale” verso l’Africa! Quale è questa democrazia? secondo lei, il suo punto di vista!
Wade: Sapete quando ero ministro di stato sono stato io a lanciare l’idea della transizione democratica ed ho organizzato qui a Dakar la conferenza panafricana, sulla democrazia e la transizione. Ci sono stati in questa conferenza rappresentanti dei partiti al potere dei partiti alla opposizione in tutta l’Africa fino alle “Seychelles” ed alle isole “Mauritius” .
Tutta l’Africa era rappresentata ed abbiamo avuto dei partiti che non si parlavano sul terreno e che combattevano anche con le armi, ed erano tutti presenti a Dakar, tale il caso della Somalia, Etiopia, e Ruanda. Allora, lo scopo di questa conferenza era cosa fare, perché l’Africa possa passare dal sistema unico del partito al sistema democratico?
E quello che noi chiamiamo la transizione, ed abbiamo detto che “se avessimo osservato questa transizione da molti anni non ci sarebbero stati migliaia e migliaia di morti” , con tutti questi regimi instabili.
Dunque, noi in politica dobbiamo afferrare questa transizione, mettendo in ordine un certo numero di istituzioni, di controlli e di regolazioni.
Ecco perché, la nostra conferenza ha messo in piedi (a posto) quello che noi chiamiamo “l’Osservatorio panafricano della Democrazia”, che è incaricato di vedere in ogni paese i problemi che ci sono, dei servizi di mediazione e così via, io stesso sono servito da mediatore in un certo numero di paesi.
Ed abbiamo messo ed imposto altri organismi ma il più importante è l’osservatorio panafricano. In seguito abbiamo organizzato il comitato di mediazione per aiutare i partiti politici ad elaborare un codice elettorale democratico, fissare delle elezioni e che ciascuno accetti i risultati del verdetto.
BA: Questa frammentazione politica attuale del Senegal potrebbe trovare una alternativa per poter dopo realizzare tutti insieme il suo bilancio economico? La vostra opinione!
Wade: la mia opinione è che il Senegal è troppo diviso oggi per poter far fronte ai problemi economici. Sapete per esempio la politica di aggiustamento strutturale ha contato sull’aiuto della banca mondiale e quella del FMI che è completamente fallita in Senegal; la disoccupazione si è accentuata, le fabbriche sono chiuse è il marasma economico totale e le casse dello stato sono vuote: allora l’obiettivo dell’aggiustamento che è iniziato dal 1979 era di ristabilire diversi equilibri economici per permettere al paese di funzionare normalmente.
Ba: Allora come è diventato il Senegal?
Wade: Aspettate, aspettate, oggi per arrivarci bisogna prendere delle misure drastiche , vuol dire delle misure di austerità in particolare all’interno dello stato, ridurre le spese pubbliche con un certo numero di misure.
Ma dato che il governo è frammentato , l’attuale governo non può prendere provvedimenti , se prende le sue misure, le popolazioni si rivolteranno.
Dunque oggi per prendere delle misure ci vorrebbero, per raddrizzare il bilancio economico, occorrerebbe assolutamente raggruppare tutte le forze politiche. Io penso che noi stiamo lavorando su questo, perché è assolutamente indispensabile le casse dello stato sono vuote, non ci sono impieghi, i diplomati stanno in disoccupazione , ci sono scioperi che cominciano. E tutto ciò è estremamente pericoloso anche per la democrazia in Senegal
Ba: secondo lei, come è diventato il Senegal di oggi, la vostra impressione!
Wade: ascoltate, il Senegal di oggi ha una immagine che è del tutto negativa; il Senegal ha vissuto su una immagine positiva a causa delle tradizioni, a causa di Senghor, ma in realtà oggi sul piano della democrazia siamo sorpassati da molti paesi; ci sono dei paesi che hanno potuto votare, per mettere un’alternativa a capo dello stato , e funziona.
Ci sono dei paesi che hanno fatto degli sforzi sul piano economico, ma per esempio il Burkina Faso bene non è il paradiso, ma arrivano almeno a lavorare ed avanzare. Allora che il Senegal sul piano politico che sul piano economico è del tutto indietro adesso: trovo che è molto - molto grave, spero che abbiate capito.
Ba: Maitre Wade, ci può descrivere questo nuovo governo senegalese , dirci quale è la posizione del partito democratico senegalese all’interno di questo governo o quale saranno le vostre prossime posizioni?
Wade: ascolti bene!, sapete che è un governo che è per noi un gabinetto di guerra contro il partito democratico senegalese; in quel senso vi leggo un passo della nostra risoluzione “abbiamo detto la lettura del il segretario nazionale del PDS del governo che viene messo a posto e che riguarda di un governo, non di un governo di consenso nazionale, non di un governo che incarna il cambiamento, al quale aspirano i senegalesi, ma di un gabinetto di guerra. Perché questo governo raggruppa tutto quello che è anti- PDS , tutti quelli che all’epoca si sono illustrati nella guerra contro il PDS , e trovare il suo posto in questo governo.
Non dico tutti ma c’è chi non ha niente contro il PDS ma ci si trova, sfortunatamente tutti quelli che si sono dichiarati essere i nostri nemici, si trovano in questo governo. Dunque non è un governo per risolvere i problemi, perché non c’è la competenza né la tecnicità. Non è un governo tanto meno con una larga base popolare, perché ci si trova dei piccoli partiti , se avete letto “Jeune- Afrique” di questa settimana dice che c’è un partito al potere, a fare il suo congresso in una cabina telefonica, perché sono due o tre persone , ebbene! questa gente è rappresentata da questo governo, da un ministero: “voglio dire semplicemente che non è un governo” .
Ba: quale è la posizione del presidente attuale senegalese di fronte al partito democratico senegalese?
Wade: quello è a lui che dovete porre la domanda.
Ba: dunque per concludere questo argomento Maitre Wade come prevenite il conflitto nella Casamance e che cosa si può dire al popolo , al governo senegalese , il vostro messaggio
Wade: ma si! il mio punto di vista, questo problema della Casamance è scoppiato nel 1981 e sono stato l’unico uomo politico a prendere posizione dicendo che il presidente della repubblica deve chiamare Gli indipendentisti , per discutere con loro.
La risposta fu che non era il caso poiché sono dei ribelli , un governo non discute con dei ribelli. Allora Ora vedete che i ribelli sono diventati dei “guerrieros” e finalmente un vero esercito che si oppone all’esercito senegalese.
Dunque, questa è una mancanza di visione politica del governo che ha permesso questo sviluppo mai il resto degli avvenimenti uno accanto all’altro. Quando ero al governo Adbou Diouf mi aveva incaricato in un momento di trovare la soluzione al problema, perché tutto il mondo sa che il mio partito è molto potente nella Casamance fino al 1988, malgrado i brogli elettorali abbiamo vinto i seggi i deputati ad Bignona che è il cuore della Casamance.
Tutti, tutti sanno che il mio partito è molto forte e che d’altronde ho delle radici casamansesi . Ma quando Abdou Diouf mi ha affidato questa Missione ho iniziato a discutere con **L’Abbé Diamacoune** , e con gli altri responsabili ed era ben partito, ma sfortunatamente certi suoi consiglieri gli hanno detto che se Abdoulaye Wade aveva risolto il problema Casamance, ebbene le prossime elezioni il partito socialista non avrebbe avuto niente , e mi hanno levato la responsabilità per affidarla a qualcun altro.
E dunque la situazione, oggi tutto si è aggravato, abbiamo passato qualche accordo , gli accordi con “L’Abbé” (l’Abate, ndr) Diamacoune io spero infine in un primo tempo Diamacoune è stato sconsacrato da quelli che combattono sul fronte, ma mi sembra che andiamo verso nuove negoziazioni. Allora io per quello che posso dire semplicemente come prima, totalmente disponibile a prendere il problema della Casamance in mano come lo avevo fatto quella volta A. Diouf dandomi tutti i poteri per risolvere questa questione, penso che lo possa risolvere.
Ba: a proposito del rispetto dei diritti dell’uomo: l’Africa è il continente più minacciato del terzo mondo , che ne pensa?
Wade: Ma si! l’Africa è il continente più minacciato del terzo mondo perché l’Africa è divisa, perché l’Africa non è gestita in una maniera razionale. Dico spesso, ascoltate! dividete la Francia in 60 stati indipendenti E gli Stati Uniti in 50 stati indipendenti, vedrete che torneranno indietro.
Oggi c’è bisogno di uno spazio di crescita vuol dire integrazione economica integrazione politica ecco perché io vedete! difendo l’integrazione in Africa : perché sostengo il piano di Abuja ( Nigeria, ndr ), ecco perché quando ero al governo , ero incaricato a questo problema di integrazione economica ed integrazione politica; ed abbiamo fatto dei passi giganti verso l’unità politica; figuratevi che per esempio, siamo riusciti a far adottare da tutti gli stati , la comunità economica degli stati dell’Africa, dell’Ovest che chiamiamo il CDEAO un progetto della messa in piedi di un parlamento dell’Africa dell’Ovest.
Esattamente come il parlamento europeo: abbiamo definito le sue competenze, il progetto è stato accettato anche dagli esperti degli stati, e oggi è finito nelle mani del capo dello stato; dunque bisogna andare avanti verso l’unità dell’Africa dell’Ovest, l’unità politica dell’Africa dell’Ovest , con parlamento in comune anche con l’esecutivo in comune; integrare i “differenzialismi” in modo che otteniamo quello che noi chiamiamo “l’economia fiscale” , e una maniera di vedere i mercati sufficientemente larghi, per permettere i nostri prodotti di essere competitivi. Per esempio, vedere una industria in Senegal che ha 300000 consumatori, come volete ” concorrere ” con una industria per esempio che viene dal Taiwan, dall’Europa? Che si rivolge a 300 milioni di consumatori, non è possibile, dunque oggi gli africani non devono farsi delle illusioni; riusciremo solo se ci uniamo. L’Africa ha delle risorse materiali, delle ricchezze naturali e anche degli uomini sufficientemente intelligenti per uscirne. Ma bisogna dire che ci dobbiamo unire.
Ba: che ne pensa della costituzione di un Tribunale Penale Internazionale contro i crimini di guerra?
Wade: ma per quello! penso di essere totalmente d’accordo, sapete che sono un liberale non bisogna dimenticarlo, e sono per il diritto di ingerenza quando i diritti dell’uomo sono minacciati. Non è da oggi che lo seguo, di conseguenza penso che i crimini di guerra devono essere puniti con un tribunale internazionale.
Ba: che cosa pensa dell’abolizione della pena di morte entro l’anno 2000 In tutti i paesi dove ancora esiste la pena capitale che promuove oggi il partito radicale in Italia?
Wade: Ma sì , sono un militante della abolizione della pena di morte, da più di 20-30 anni di conseguenza ne sono convinto.
Ba: quale impressione vi fa la situazione nella ex - Jugoslavia e nei Balcani in genere?
Wade : trovo che , sapete non è sorprendente perché è la forza che fa la coesione in questi paesi, diffidando dalle diversità etniche e culturali. Adesso la sola cosa che c’è è di ripensare che questo paese sia scoppiato, non è sorprendente perché , sul piano economico erano molto arretrati ma la cosa di cui veramente pentirsi sono gli incidenti, le xenofobie etniche religiose, che sono lì, ecco perché io sono sempre per l’intervento del Consiglio di Sicurezza delle Nazioni Unite per impedire i genocidi che si stanno svolgendo.
Ba: l’Africa del sud sta attraversando dei momenti difficili in questi ultimi tempi, in qualche modo un calvario. Secondo lei questo paese che ha vissuto così tanti anni di guerre, arriverà un giorno ad affermarsi liberamente ? La vostra impressione!
Wade: sapete, se avete letto il mio libro ” Un destin pour l’Afrique ” “A destiny for Africa” , ndr) (Un destino per l’Africa) * (Edizione “Khartala”, ndr) che è uscito nell’ aprile 1989, avevo creduto che l’Africa del sud aveva una posizione che non era divisa dagli africani , avevo detto che il nostro ruolo di africani è di aiutare e mettere a posto una Africa del Sud multirazziale e multinazionale.
L’Africa del Sud non appartiene ai bianchi, l’Africa del Sud non appartiene ai neri, anche se sono i nostri antenati i proprietari , bisogna avere una visione moderna. Oggi ci sono dei bianchi e dei neri e bisogna aiutarli a costruire una società (multinazionale). E io credo che è lì che si fermano gli spiriti molto di più: non mi dispero è semplicemente spiacevole che questa costruzione costi così , con centinaia di vite, migliaia di morti.
E’ molto spiacevole. Voglio dire che essenzialmente per quel che mi riguarda l’Africa del Sud deve essere ammessa all’ OUA. Quando sono stato negli Stati Uniti in una intervista ho detto che ero per la missione dell’Africa del sud dell’OUA, NON perché L’Africa del Sud ha dei “tares”(tara ereditaria, ndr) che dobbiamo rifiutare. Ci sono dei paesi africani che praticano l’apartheid tra i neri, dunque non bisogna dire che nell’Africa del Sud esiste l’apartheid , bisogna rifiutarlo, dobbiamo ammetterli e se li mettiamo nell’OUA quello li aiuterà: anzi immaginate oggi stesso se tutti i paesi dell’ OUA e le ambasciate dei rappresentanti diplomatici e consolari aprissero in Africa del Sud, quello cambierebbe completamente le cose.
Intervento del Presidente del Senegal alla sua Premiazione
Ba: quale sono le sue affinità con Nelson Mandela o con “Un Sudafrica”?
Wade: Ascolti Nelson Mandela è un fratello, voi sapete, vi posso dire che dal 1949 , quando ho presentato la mia tesi che sono stato a Londra per rintracciare i movimenti della liberazione, e faccio parte del comitato dei “POT COC GUL” (Portuguese based creole: **CRIOULO.POV - Guinea Bissau - africaan based creol**
dell’Africa del Sud e da quel momento invariabilmente ho sostenuto l’ANC. Ho sostenuto Nelson Mandela che conosco , ho sostenuto anche (il passo di Sobukwe) che è morto sfortunatamente, assassinato dalle forze reazionarie dell’Africa del Sud. Vi dirò che sono dalla parte di Mandela sono dalla parte dell’ANC, ho degli eccellenti amici lì che sfortunatamente sono morti in combattimento. (Robert Mangaliso Sobukwe - 1924-27 febbraio 1978 era un politico sudafricano, dissidente, che ha fondato il Pan African Congress in oppozione al regime dell’apartheid. Nel 2004 è stato votato 42° nel top dei 100 “Great South African”, ndr).
Ba: Che ne pensa delle prossime elezioni presidenziale democratiche in Sudafrica ?
Wade: sapete che la mia posizione è dall’esteriore , non possiamo imporre degli schemi ai partiti nei paesi, bisogna lasciarli definire nelle loro procedure e aiutarli a realizzarli. Penso che sia una buona cosa, di passare alle elezioni per la “mise - en place” costituzioni multinazionali e multirazziale in Africa del Sud.
Ba: quale è la posizione dell’OUA di fronte ai problemi drammatici che invadono oggi il continente nero in genere?
Wade: voi sapete- voi sapete! A mio avviso l’OUA è sorpassato . L’OUA è stato concepito nel 1963 dal movimento dove gli spiriti evolvevano piuttosto verso la creazione di stati africani indipendenti, numerosi. Perché sapete che all’inizio dell’indipendenza c’erano due correnti: una corrente voleva creare dappertutto i piccoli stati indipendenti che cooperavano tra di loro, dalla altra parte un NKRUMAH , il leader del Ghana, che voleva gli stati uniti dell’Africa.
La tesi di Nkrumah è stata abbattuta ed hanno creato dunque quei mille stati indipendenti e che hanno definito l’OUA come modo in cooperazione . Ma l’OUA è una sorta di consiglio di amministrazione di capi di stato è una forma di sindacati. L’OUA è del tutto inefficace , l’OUA non ha mai risolto un solo problema, un solo conflitto africano. Bisogna sorpassare l’OUA , creare un esecutivo al livello di ciascuno, una sotto regione dell’Africa.
Ba: che cosa ci può dire a proposito dell’ ONU in Somalia?
Wade: Si sapete per la Somalia, ebbene, io condivido l’operazione che si fa attualmente, mi dispiace che non è stata trovata una soluzione africana prima. E lì vi devo dire che quando ero al governo ero stato contattato da più movimenti somali, che avevano chiesto la mia mediazione e mi avevano anche suggerito la soluzione , dicendo che gli occidentali erano molto gentili ma passavano vicino alla questione. Bisogna creare una missione comprendente i capi tradizionali del Senegal, compreso i “Cadres” (Tecnici) compreso la Francia e l’Italia come i vecchi paesi colonizzatori e quando venite in Somalia vi mettete in contatto con i capi di guerra. E all’interno del paese con i capi tradizionali e anche altri. E è lì la via della discussione: allora ho voluto all’epoca mettere questo progetto in opera , e una volta ancora non era della mia opinione la concessione. Erano proprio i somali a suggerirmelo , sfortunatamente non ho potuto trovare le Nazioni Unite . I fondi che ci volevano per organizzare diverse conferenze tra tutte le fazioni, che ci volevano per portarli lì, perché bisognava organizzare una conferenza fra tutte le fazioni e quello non è stato possibile . E sono uscito dal governo, va bene è un po’ sorpassato, però vi dirò che sono del tutto d’accordo con l’intervento delle Nazioni- Unite in Somalia attualmente.
Ba: Quali sono le notizie che avete ricevuto su quello che riguarda la conferenza mondiale dell’ ONU, che riuniva centinaia di paesi da tutto il mondo a Vienna, per discutere sui diritti dell’uomo?
Wade: non abbiamo ancora avuto i risultati della conferenza, abbiamo inviato lì una signora che ci rappresenta, non ho ancora i risultati ma in tutte le maniere, non può’ essere che positivo, spero solo che questa conferenza non rimanga nello stadio della teoria, e che abbia potuto definire in una maniera molto concreta delle misure rapide per la difesa dei diritti dell’uomo.
M. Ba: Vi ringrazio Maitre - Wade arrivederci!
Ringraziamo il leader del partito democratico senegalese PDS Maitre A. Wade per l’intervista che ha rilasciato a Radio Radicale , grazie dell’attenzione e buon ascolto!.
A Maputo, (Mozambico) dal 04-12 luglio 2003, si e’ tenuta la Conferenza dei Capi di Stato e di Governo dell’Unione Africana, affrontando fra l’altro, alcuni temi scottanti che rendono difficile il cammino verso lo sviluppo e la democrazia. Altro punto rilevante, ha riguardato l’elezione del nuovo Presidente dell’Unione e dei Commissari . Onorato invece il rientro trionfale del Madagascar nel rango, come (52° Stato Membro dell’Unione Africana) e del NEPAD, il quale si afferma sempre di più sulla scena politica alla ricerca di credibilità internazionale. E’ stato accolto con largo consenso dai Capi di Stato, il piano adottato dal G8, durante il Summit di Kananaskis, nell’Ovest del Canada, per la modernizzazione della loro economia e l’aver optato per un sistema di “Bonne-Gouvernance”, che mi pare, sia stato accolto con interesse positivo direi, dalla comunità internazionale stessa.
Intervista al Presidente del Senegal A.Wade Maputo 10 Luglio ‘03 - nell’ambito del Vertice dell’Unione Africana
Ginevra 12 dic 03:Sommet Mondial sur la Societè de l’ Information CULTURA E INFORMAZIONE:
Maitre Wade dà l’esempio
E’ a nome del Nuovo Partenariato per lo Sviluppo dell’Africa (NEPAD) che si é nuovamente pronunciato per la creazione di un fondo di Solidarietà Numerica Internazionale per colmare il ( Fossé ) divario tra il Nord e il Sud, durante il primo Summit Mondiale della Società dell’Informazione, raggiungendo il gesto alla parola, il Presidente senegalese ha offerto un contributo di 500.000 dollari (270 milioni di franchi CFA). Per meglio mostrare, si confida ” che i paesi africani intendono, anche loro, partecipare al finanziamento del Fondo”.
La Città di Ginevra da parte sua ha annunciato un assegno di 500.000 franchi svizzeri (212 milioni di CFA).L’India e la Libia hanno fatto delle vaghe promesse.In cambio, i paesi membri dell’ Unione Europea, gli Stati Uniti ed il Giappone sono francamente rimasti riservati, per non dire ostili al progetto.
Intervista al Presidente del Senegal A.Wade
Durban, 31 agosto 2001 Terza Conferenza Mondiale dell’ Onu contro il razzismo:
Per l’importanza delle dichiarazioni rilasciate dal Presidente del Senegal a seguito del suo intervento alla seduta plenaria della conferenza, dove contesta alcune teorie di alcuni scrittori famosi sul razzismo, abbiamo ritenuto importante trascrivere integralmente l’ intervista.
M.Ba : Presidente, innanzitutto nella conferenza preparatoria di Dakar, avete insistito molto sulla tolleranza, l’apertura di vedute e non il pensiero unico! Quale è la vostra opinione su questa conferenza e se può rivelare alla stampa quel passaggio molto importante, nel corso del vostro intervento, che evoca un vostro famoso libro, e un’ altro scritto da due americani: di che cosa si tratta esattamente?
A. Wade: “Vuol dire che io, prima di diventare capo di stato, mi sono battuto sul piano intellettuale contro il razzismo e contro lo schiavismo .E’ questo, penso che sia importante ; perché il razzismo manifestandosi in diversi modi, aspetta ad ogni africano nel campo dove e’ competente, combattere la schiavitù. In campo intellettuale, i miei primi scritti risalgono dal 1953 o ‘54, nel “les étudiants noirs parlent”. Dunque, non si tratta di oggi, poi ho scritto un libro che si chiama “Un destin pour l’Afrique” ( A destiny for Africa). Quel libro e’ stato pubblicato nelle edizioni “Khartala” nel 1989, dunque prima che si parlasse di conferenza contro la schiavitù, il razzismo ecc… In questo libro in particolare, ho sviluppato un capitolo intitolato “la résistance a’ l’esclavage”, componente del “panafricanismo”, perché fin qui, ci hanno insegnato sull’Africa, la storia della razza nera come la conquista.Ci presentano le cose, ci parlano come se avessero preso gli africani per tre secoli, li hanno venduti e che non hanno protestato.Così come la colonizzazione che si e’ installata, ha sfruttato l’Africa e poi se ne’ andata senza nessun problema.Questo e’ falso! Allora! ho stabilito che la storia dell’Africa, non e’ la storia della conquista, bensì la storia della resistenza: perché nel momento laddove la schiavitù si praticava in Africa c’erano dei re. Contrariamente a quelli che vendevano i loro schiavi, si sono mobilitati e si sono battuti contro gli schiavisti, la regina “Anne-N’ Zingha” ndr, dell’ Angola per esempio, e noi nel nostro paese con le “Damels du Cayor” e tutti questi si sono battuti contro i colonizzatori. Io, ho seguito le stesse tracce degli schiavi; essi si battevano fino all’isola di “GOREE” (l’Isola d’imbarcazione degli schiavi verso le Americhe, ndr), si battevano sulle navi dove erano incatenati per essere sbarcati nei paesi di “transplantations” si erano battuti. Ho citato molti nomi: “Sam-Sharp” - “Montague”- “Capitaine Koudgeau”, che sono degli eroi, perché hanno organizzato gli schiavi in esercito, si sono battuti contro i coloni, a volte sono riusciti a creare dei veri stati, a volte sono riusciti a negoziare anche dei trattati con degli schiavisti, talmente per la loro resistenza, hanno avuto il sopravvento. Altre volte come il Brasile, dove avevano creato uno stato che era riconosciuto, diretto dagli stessi schiavi. Ma questa componente della storia dell’Africa, che e’ “la resistenza” e’ mal conosciuta. Ecco! Perché ho invitato gli storici a fare delle “monografie”, fare dei film sugli eroi dell’Africa, non per inventare la storia, ma per stabilire semplicemente la storia. Quando gli europei! Prendiamo il caso degli americani, che non hanno niente a che vedere con i romani: quando vedono il film di “César” ( Cesare), ne sono molto fieri, perché si dicono che questi erano i nostri “antenati”! Che erano così! Avete capito! E’ questo che pesa sulla coscienza dei giovani, che forma la loro personalità. Perché hanno fiducia, dicendo che erano così da molto tempo. Allora per noi, per quello che ci riguarda, se non tracciamo questa storia, se non la facciamo passare nei “films”, alla televisione, nei libri e in tutto, i nostri giovani rischiano, a ragione delle difficoltà attuali, di credere che la nostra storia si riduce alla conquista coloniale, cosa completamente falsa. Poi, ho anche mostrato in un’ altro libro, dove c’ è un professore molto intelligente che si “Bernard - Lugan”, (che ha scritto un libro intitolato “l’Afrique, l’ Histoire à l’ endroit” - (Africa: An Overview” ndr) nel quale ha detto che i neri non hanno niente da portare alla civilizzazione. Egli prende le invenzioni: il fuoco, la carretta, infine la cultura della terra, la metallurgia ecc…, e dice che in nessuna di queste sette invenzioni, i neri non hanno partecipato, e’ un popolo in prestito e non un popolo che crea, sostiene anche che i neri erano degli stranieri in Africa, perché c’erano già altri popoli prima. Di conseguenza, chiunque può venire ad abitare l’Africa. Infine difendeva la tesi dell’ apartheid in Africa del Sud e l’ anteriorità dei”bourgs” (borghi) in rapporto stesso agli indigeni d’Africa del Sud. Perché, egli pretendeva che quelli venivano dal Nord-Est dell’Africa. Allora, ho combattuto questa tesi punto per punto e ho distribuito, abbiamo distribuito quel documento in francese e in inglese. Maitre Wade si riferisce alla sua risposta alle teorie di Mr. Lugan sul razzismo “Conference Internationale des Intellectuels et Hommes de Culture d’Afrique” - Dakar maggio 1996- (ndr) Infine, ci sono questi due americani, che sono dei ricercatori, che hanno scritto un libro che si chiama “les Belles Curves”, vuol dire la “Courbe de bell”, o ancora come si usa dire “la Courbe de cloche” (la curva della campana ndr), o sia “la Courbe de Pareto”, hanno fatto degli studi di statistica, dove mostravano, che i neri costituivano lo strato inferiore della civilizzazione americana e hanno provato a spiegare il perché: Allora! Il loro ragionamento è perché i neri sono meno intelligenti perciò guadagnano meno soldi. Perché in America si pensa così, ed e’ la loro considerazione; quando qualcuno guadagna dei soldi e’ perché e’ intelligente e se non li guadagna, é perché non è intelligente. Dunque hanno detto che i “negri” erano i meno intelligenti, e hanno preteso di spiegare questo dalle inchieste, dai testi, riferendosi d’ altronde a grandi A questo punto, io, ho messo una commissione in Senegal, presieduta dal scuole che non hanno niente a che vedere con la loro teoria. Professor Sylla, che é Antropologo- Filosofo- Matematico, che ha smantellato completamente questa teoria di “Richard - Hart”, scusa! di A. Einstein e Gordon Murray: dico “Richard-Hart”, perché e’ uno storico- americano molto famoso, che ha scritto degli “eccellenti” libri sulla resistenza degli schiavi nei luoghi delle piantagioni. Dunque! Dico semplicemente, che la battaglia intellettuale deve essere fatta contro le teorie intellettuali, le teorie che pretendono affermare che i negri sono degli inferiori, non e’ vero! Sia ben inteso, nessuno ci crede! Ma, io penso che bisogna condurre tutte le battaglie. Se un “razzista” scrive un libro, che vende dei milioni e milioni di esemplari, come “Bell - Curve”, di cui parlavo poc’anzi o del libro di “Bernard - Lugan”, che potete comprare alla “Fnac” a Parigi; io, penso comunque che anche gli storici devono scrivere dei libri, per distruggere queste teorie; questo non esclude il nostro dovere di batterci su altri fronti.
M. Ba: Presidente, il vostro intervento e’ stato ritenuto intellettualmente sensato, ma quale è la vostra speranza sull’esito di questa conferenza?
A. Wade: Io, spero e credo che la conferenza e’ già, perché, credo che ci sono almeno delle concertazioni; evidentemente ci sono della gente che dirà e’ un fallimento! E’ un fallimento! E’ un fallimento! Non e’ un fallimento, visto che sull’essenziale siamo d’accordo. Voi sapete, tutti i problemi: io, penso che non bisogna essere assai ingenui, per pensare che dei problemi che sono durati dei secoli, in pochi giorni, riuniti qui a Durban verranno risolti, tutto su un pezzo di carta, dove ciascuno firmerà, farà delle dichiarazioni, mai nessuno ha pensato questo. Per cancellare il razzismo che viene da molto lontano, quanto i “postumi” della schiavitù, non si risolve in un giorno, è una lunga battaglia che bisogna condurre. Questo e’ solo un primo atto in questo affare qui. Dunque! quello che abbiamo realizzato già con la “Jury” (giuria), a me pare veramente enorme, ed e’ molto - molto importante in confronto a quello che si poteva immaginare. Questo <”Consensus” (consenso, ndr) sull’essenziale mi pare importante. Adesso!, riguardo il resto, proseguiamo la discussione; l’ essenziale in tutto ciò, credo e’ alla quale facevi allusione poco fa’ : bisogna essere tolleranti, bisogna essere aperti, non di pensiero unico, dicendo che penso in questo modo, tutti devono pensare come me. Dobbiamo dialogare tra di noi, per provare ad avere il massimo consenso sul modo di porre i problemi. Ma, io sono ottimista!”
ascolta l’ intervista al Presidente Abdoulaye Wade
Abdoulaye Wade
Presidente della Repubblica del Senegal
Nato a Kèbèmer, in Senegal nel 1926, ha seguito studi di Economia, Diritto e Scienze Politiche in Africa e in Europa, soprattutto in Francia.
Docente delle Facoltà di Diritto e di Scienze Economiche all’Università di Dakar (Università Cheikh Anta Diop) e Membro dell’Accademia Internazionale di Diritto Comparato (con sede a Stoccolma), ha iniziato la sua carriera politica nel 1974, ricoprendo l’incarico di deputato.
E’ stato Segretario generale e fondatore del primo partito d’opposizione legale del paese, il Partito Democratico Senegalese (PDS). Sotto questa veste è stato anche Vicepresidente dell’Internazionale Liberale, con sede a Londra. E’ stato più volte ministro.
All’interno di organismi panafricani quali l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine (oggi “UA” Unione Africana) e la B.A.D. (Banque Africaine de Développement) (Banca Africana dello Sviluppo) ha coordinato Commissioni e Gruppi di esperti, soprattutto su tematiche socio- economiche e culturali, lo sviluppo, l’economia monetaria e la cooperazione internazionale.
OUAGADOUGOU (BURKINA-FASO)
X° SUMMIT DELLA “FRANCOFONIA”
Il X° Summit della “Francophonie” si é tenuto a Ouagadougou, Burkina - Faso, il 26 e 27 novembre 2004, sul tema: “La Francofonia : uno spazio solidale per uno sviluppo durevole”. Nella occasione di questo quarto appuntamento in terra africana, la Dichiarazione di Ouagadougou ed un quadro decennale (2005-2014) sono stati adottati.Otto risoluzioni sono state ugualmente votate sulla Costa - d’Avorio, il Medio- Oriente, il Fondo Mondiale di Solidarietà numerica, il cotone, l’aiuto ai paesi meno avanzati nel campo della diversità culturale e della libertà di stampa.Il Summit ha ammesso in qualità di membri associati, il Principato di Andorra e la Grecia, a titolo di osservatori sono cinque i paesi: l’Armenia , l’Austria, la Croazia , la Giorgia e l’Ungheria. L’OIF raggruppa d’ora in avanti 49 Stati e di Governi membri, 4 associati e 10 osservatori. L’ XI° Summit si terrà nel 2006 a Bucarest (Romania) su “La Francophonie vers la societé informationnelle et du savoir dans l’education pour tous”.
Intervista al Presidente del Senegal Abdoulaye Wade Ouagadougou 26 Novembre 2004
ai margini del Summit della Francofonia
Altre pagine di questo documento:
- Presentazione Rapporto Annuale Nessuno Tocchi Caino
- Manifestazione a Piazza Navona contro la pena di morte
- Presentazione Rapporto Annuale Nessuno Tocchi Caino - Interviste a Maitre Abdoulaye Wade